ASIE

Les Philippines

Cette année, cap sur les Philippines :  Avec nos 3 sacs à dos en route vers  l’aventure  à la rencontre de ce peuple chaleureux et accueillant.Au programme treck dans les rizières de Banau, expédition sur l’ile de Palawan, et découverte de. la région des Visayas… Le pays compte plus de 7000 îles paradisiaques qui sont autant de terrain de jeu pour les petits robinsons que nous allons devenir.

On profite de ce depart à Nice pour passer une soirée chez les cousins qui logent en plein cœur de la Riviera et nous on gentiment offert le gîte et le couvert. Le lendemain c’est le grand jour, Alain et Christine nous dépose à l’aéroport, décollage prévu à 14h30 et arrivée à Manille le lendemain à 15h30 en passant par Dubai. Excites comme des puces, on s’offre un dernier déjeuner occidental dans un resto de l’aéroport  : vu sur tarmac en attendant l’arrivée de l’A380.

Dimanche 3 février : Manille Nous décidons de nous arrêter le temps d’une nuit dans cette mégalopole de plus de 15 millions d’habitants. Manille est une ville qui grouille de monde, on y voit rarement le soleil à cause de la pollution… le peu de temps que nous y restons suffit pour se rendre compte de l’extrême pauvreté. On ne saurait compter le nombre de familles entière qui dorment à même le trottoir au milieu de l’incessant traffic.En clair la réputation de manille n’est pas une légende, on s’en doutait… N’empêche que cette mégapole à un certain charme, peut être dû au contraste de ces gens pauvres au milieux de 4×4 rutilants. Lundi 4 février  Très bonne nuit réparatrice et sans tarder départ pour l’île de Mindoro située à quelques heures de la capitale. En quittant Manille, nous apercevons de nombreux bidonvilles jouxtant des quartiers d’affaires  et des centres commerciaux tout neuf!! Étonnant mélange d’urbanisme…

2 heures et demi plus tard, arrivée au port de Batanguas, direction Puerto Galera sur Mindoro. Dans le bateau, écharpes et pulls sont de mise car la clim fonctionne plein tubes : on nous avait prévenu. C’est avec soulagement que nous foulons la terre de Mindoro : 30 ° celsius affiché par le thermomètre… on saute dans un tuk tuk pour rejoindre notre guest house Amami beach resort❤️,charmant petit établissement en bord de mer avec des chambres en bambou, simple mais de très bon goût et plutôt confortables. Mardi 5 février Ce matin après un pdj gargantuesque, œufs pan cakes et toasts, nous voilà partis à 3 sur notre scooter de location (500 peso la journée = 8 euros)casques bien vissés sur la tête en direction de coral garden. C’est un spot de snorkeling paradisiaque qui se trouve à quelques kms de l’embarcadère de Puerto Galera. Pour s’y rendre, il faut demander à un pêcheur local qui pour quelques centaines de pesos vous offre les services de sa barca le temps de votre plongée et vous ramène à bon port. Ça vaut vraiment le coup, les coraux sont magnifiques et abritent une multitudes de poissons multicolores en autre poissons grenouilles, perroquets, poissons fantômes, hippocampes…nous passons le restant de l’après midi à sillonner la route littorale à la découverte de plages désertes toutes plus belles les unes que les autres. Cette journée se termine en beauté avec un dîner à base de poissons frais grillés. Le Top !!

mercredi 6 février Réveil matinal au chant du coq. Une nouvelle journée qui s’annonce bien remplie va débuter. On a entendu dire que depuis la ville de Sabang on peut prendre une barque locale pour se faire amener sur des îles à partir desquelles on pourra faire de la plongée avec masques et tubas. Ni une ni deux, on aborde un pêcheur qui nous propose ce à quoi on s’attendait. Pour nous, c’est important de participer à l’économie locale en faisant travailler des philippins, plutôt que de se diriger sur des tours opérateurs bien plus onéreux et ou l’échange avec les autochtones et quasi inexistant.(1200 pesos pour 1/2 journée soit 20 euros). Ce moment va vraiment être à la hauteur de nos attentes !!! En milieu d’après midi, nous filons jusqu’à Tamaraw waterfalls, ces cascades nichées en pleine végétation tropicale sont très jolies, de plus de 30 mètres de haut !!  On finit notre journée par une petite marche très instructive dans la mangrove. Demain, ce notre dernier jour dans ce havre de paix.

jeudi 7 février Pour cette journée nous délaissons les fonds marins pour aller aux chutes de Talipanan. Nous partons à pieds depuis ce petit village et arrivons dans une communauté : les mangyans. C’est une tribu de pêcheurs qui étaient installés sur une plage du coin et qui a été « délogé  » par une riche famille philippine qui voulait s’approprier les terres. En échange, cette famine leur a reconstruit  leur village plus haut dans la colline avec des maisons confortables en bambou avec toutes les infrastructures : sanitaires, école… de plus, elle leur garantit le paiement de l’électricité et l’acheminement de l’eau. En traversant le village, un habitant Angelito, nous propose de nous amener à la cascade. Nous voilà partis avec lui ds la jungle pour une superbe balade d’environ 1 h 30 jusqu’à cette magnifique chute d’eau. Sam en profite pour se rafraîchir et exécuter quelques sauts. De retour, Angelito nous fait visiter son village et nous invite même dans sa maison. Quelle générosité !! Nous avons passé le reste de l’après midi  à sillonner autour de Puerto Galera pour s’adonner à l’activité reine : la plongée.

Vendredi 8 février ce matin, deux options s’offraient à nous : – Prendre un bateau depuis Abra de ilog (1h) puis prendre un van pour San José (3h30) – Prendre un jeepney (bus local) jusqu’à Calapan (1h30) puis de Calapan prendre un van pour San José (6h) Vous imaginez quelle option on a préféré !! Mais ça ne va pas se passer du tout comme on le souhaitait… Arrivés à l’embarcadère pour Abra de ilog, le bateau est annulé, on ne sait pas pourquoi !! On nous avait prévenu ça dépend de l’humeur du capitaine . Sans traîner on prend un jeepney pour Calapan. Le jeepney est un genre de fourgonnette que l’on rempli à craquer pour rentabiliser le trajet… je vous dis pas avec les sacs…serrés comme des sardines !!! Mais bon on a fait pire et surtout le paysage est d’une extrême beauté et les échanges de sourires avec les locaux suffisent à nous faire oublier un peu le mal de dos. A Calapan on prend un minivan et c’est parti pour 6 heures de trajet. Pour une fois, la clim est plus que supportable, a notre grand bonheur on est pas obligés de mettre doudounes et écharpes. Du coup, on profite bien plus du paysage, d’ailleurs on remarque un changement marqué de la végétation entre le mindoro occidental (végétation luxuriante et arbres tropicaux), et le Mindoro oriental beaucoup plus sec avec une végétation similaire à la notre. Enfin nous arrivons, grimpons dans un tricycle qui nous amène à l’hôtel  » le prince transient house » ❤️qui nous réserve un très bon accueil et nous propose même de booker nos billets pour le ferry le lendemain avec la navette gratuite pour le port. Bonne option pour un hotel d’une nuit.

Samedi 9 février Après un petit dej philippin, on file au port car le bateau part à 9h. On a entendu dire qu’aux Philippines, les transports sont souvent en retard. Pour le moment, on a pas encore eu ce désagrément, chanceux que nous sommes !! Nous embarquons sur un ferry Bangkas qui n’est pas d’une première jeunesse, mais qui nous sert un repas (compris dans le prix du billet) qui apparement n’est pas si mauvais… poisson et riz. Après 6 heures de traversée, nous arrivons sur l’île de Busuanga dans la ville de Coron archipel de Palawan, départ de notre prochaine expédition.

Dimanche 10 février La ville de Coron est surtout une porte d’accès pour les multiples activités autour de la baie de Coron ainsi que des îles aux alentours qui sont paradisiaques. Pour notre unique journée nous partons avec une bangka depuis le port, vers 3 destinations : los sietes pescados (spot de snorkeling), les Twins lagons et le lac kayangan sur la magnifique île de Coron. Pour la 1ère étape, nous essuyons une grosse averse tropicale mais la faune sous marine en vaut vraiment le détour!!! On croisera notamment un énorme trigler… et toujours pleins de poissons tropicaux colorés qui agrémentent nos aquariums. On se dirige ensuite vers les Twins lagons et nous entrons dans un monde magique : Entourés de grosses falaises karstiques nous nageons dans cette eau composée à 70 % d’eau salée et 30 % d’eau douce. Les fonds marins sont aussi très beaux avec toujours des coraux et qui dit coraux dit poissons de toutes sortes. C’est d’ailleurs dans ce lieu photogénique que la plupart des cartes postales de l’archipel de Palawan sont faites. Nous finissons cette excursion en beauté par la découverte du lac kayangan qui se situe un peu à l’intérieur de l’île et qui est alimenté a la fois par les sources d’eau douce et par l’eau de mer. Nous le découvrons en snorkeling et sommes agréablement surpris par la limpidité de l’eau et l’extrême beauté des fonds marins qui ressemblent à des paysages lunaires. Ce soir nous avons rendez vous avec la team de TAO EXPÉDITIONS pour un briefing sur l’aventure qui nous attend : nous avons en effet cassé la tirelire pour partir 5 jours avec cette organisation qui propose de vivre une expérience unique d’une mini croisière en immersion avec une équipe locale avec des arrêts sur de nombreuses îles désertes et plein d’autres activités en adéquation avec la nature. Nous serons bien loin de nos habitudes connectées, on va laisser derrière nous iPhone, iPad… de sorte de faire une detox de ce qui nous pollue la vie tous les jours.

Expédition Tao Philippine du 11 au 15 février

Nous en avons tant rêvé enfin nous y voilà… on va démarrer l’aventure. Nous allons embarquer sur Abalaw : c’est une grande bangka de type philippin ressemblant un petit peu avec ses deux flotteurs a un trimaran, skipppé par un équipage philippin de 8 membres tous plus sympas les uns que les autres. Nous sommes un groupe d’une vingtaine de personnes très hétérogènes et cosmopolites composés de canadiens, anglais, suisse, roumain, bulgare, colombien, nicaraguayen, allemand et enfin nous même seuls représentant français. [supsystic-gallery id=’18’] Le beau temps est au rdv et nous mettons le cap sur le camp ngey gey situé sur l’île du même nom. Nous allons passe 2 jours sur cette île quasi déserte avec pour principal terrain de jeux le récif de corail entourant cette petite île ensuite nous partirons en itinérance d’île en île pendant 3 jours et 2 nuits jusqu’à arriver à El Nido. Cette expérience est enrichissante autant par l’aspect humain : découverte des uns des autres qui ont tous une histoire intéressante (aussi bien les participants que les membres de l’équipage), que par le côté « petit Robinson explorateur » auquel nous nous adonnons volontiers : on ne croise quasiment personne tout au long de ces 5 jours.

On est aux antipodes du tourisme de masse quel bonheur !!! Il y aurait tellement de choses à raconter si bien l’expérience a été enrichissante, on ne peux que conseiller de vivre cette expérience avec Tao philipines. Juste pour la forme une ou deux anecdotes qui nous viennent à l’esprit : – un soir sur l’un des camps ou l’on n’avait quelque peu festoyé les membres du crée se sont lancés dans un concert improvisé : guitare, chant, et Sam faisant de la batterie ils lui on confectionné à la hâte des baguettes taillées en bambou puis une batterie à la philippine composée de casseroles pour qu’il puisse s’éclater avec eux au grand plaisir de tous le monde. – Un soir sur un autre camp l’un des membres de l’équipage à improviser un atelier de tressage de bambou pour confectionner paniers, chapeaux… on a tous jouer le jeu, que d’excellents souvenirs ! ! Pour conclure « Tao Philippines » œuvre beaucoup pour la cause humanitaire en privilégiant la main d’ oeuvre locale à tous les échelons de sa hiérarchie. L’organisation joue un rôle important dans la préservation de l’éco environnement aux Philippines en ayant des actions écologiques marquées (tri sélectif, non utilisation du plastique… notre mini croisière prend fin à El Nido à notre grand regret  en fin d’après midi.

Samedi 16 février Nous avons réservé une chambre triple ds un hôtel philippin à El nido le Rigmen place hôtel, les chambres sont minuscules… ca nous fait drôle de nous retrouver dans un endroit confiné alors que pdt 5 jours nous avons été au grand air mais ce n’est pas bien grave et c’est largement suffisant pour dormir, et surtout c’est très propre. Nous partons dîner et découvrir la ville bruyante d’El Nido. Super touristique, très cosmopolite, bcp de jeunes de moins de 25 ans, bars à fiestas, bières à gogo… on se réfugie dans un petit snack au calme tenu par Michel un francais d’une soixantaine d’années qui a roulé sa bosse et arpenté les océans du monde entier, bref un vrai aventurier qui nous donne pleins de bons tuyaux pour notre unique journée à El nido. Nous louons un scooter et partons en direction de nacpaan Beach une immense plage de sable blanc de 3 km bordée de cocotiers on y prend un bain rafraîchissant, un peu de bronzette et on décide de partir sur une autre plage Duli beach, beaucoup plus sauvage et squattée par des surfeurs locaux, on préfère. Sam décide de louer un surf pour s’éclater 1h ou 2 dans les vagues. En fin d’après midi, nous finissons en beauté par la découverte d’une magnifique cascade perdue dans la jungle  » Bulacacao waterfall  » . Le sentier pour y accéder pénétre la forêt primaire c’est majestueux ! Le soir on pack nos sacs car le lendemain on quitte Palawan pour l’île de Bohol dans les visayas.

Dimanche 17 février Journée de transfert : Départ du petit aéroport d’El nido pour une vol jusqu’à Cebu avec la compagnie Airswift. Très bon vol, pas de retard c nickel on arrive même en avance. !!! On file prendre un taxi pour avoir le premier ferry qui part pour l’île de bohol où l’on va passer 3 nuits. In extremis on arrive à chopper un ferry qui nous mènera à bohol n 1h30. Finalement on s’est bien débrouillé on arrivera à loboc vers 15hoo pour profiter des joies de la rivière le top !!  Notre petite hôtel à loboc est vraiment super en bord de rivière, tenu par des locaux aux quatre soins pour nous. ❤️Stéphanie grâce paradise guest house. 

Lundi 18 février  Nous louons un scooter à la petite épicerie qui jouxte l’hôtel et pour 350 pesos la journée (un peu moins de 6 euros) nous voilà partis en direction des chocolate Hills. Après une heure de route magnifique nous arrivons au fameux site. Cette formation géologique composée de plus de mille collines d’une centaine de mètres de hauteur maximale prennent une teinte brunâtre à la fin de la saison sèche d’où leur nom de collines de chocolats. Ceux sont « les restes » d’anciens récifs coraliens datant de plus de 2 millions d’années : en effet à cette période Bohol était recouverte par la mer, le jeu de la tectonique des plaques a soulevé le sol et ces récifs se sont asséchés et recouverts de vegetation. Nous resterons un petite heure à contempler ce site majestueux en prenant quelques photos. Nous sommes mi février et la chaleur augmente de jour en jour, sur la route à l’aller vers Le joli village de Bilar, nous avions vu un panneau signalisant une cascade, nous prenons une piste à travers jungle et tombons sur un site d’une grande beauté : pangas falls, l’eau est verte émeraude et presque aussi chaude que l’eau de mer. Quel bonheur de nager dans une eau douce à 28° entourés d’une jungle exubérante ! À la plus grande joie de Sam la cascade offre aussi de beaux endroits pour plonger !! Le kif. Sillonner les petits villages de Bohol en scooter c’est vraiment l’idéal car on peut « se perdre » et faire de belles rencontres. Les philippins sont d’une extrême gentillesse et leurs sourires nous comblent de bonheur. Nous terminons notre journée avec la découverte d’un joli marché couvert ou l’on trouve absolument de tout. Les odeurs de poissons séchés sont tellement forte que nous filons un peu plus loin au département légumes et riz. Tous les locaux des alentours viennent vendre leur riz au kg, c vraiment intéressant car ils ont différentes sortes de riz : riz rose, riz brun, riz regular… on rentre à notre guest house qui se trouve sur les rives de la loboc river, endroit apaisant pour se prélasser dans un hamac et piquer de temps une tête dans la rivière.

Mardi 19 février Après un bon pdj, nous allons à corella voir les tarsiers. Petite anecdote : hier on a voulu aller les voir mais on a raté la route et avons continué presque jusqu’à Taglibaran (capitale de l’île). Fred sentant bien que ce n’était pas le bon chemin décide de s’arrêter en bord de route pour demander notre chemin dans un petit garage local,Il interpelle un philippin mais celui ci ne lui réponds pas et lui montre son bras : en effet ce garagiste venait juste de se faire tomber le moteur d’une fourgonnette sur son bras… aïe !! il était énormément entaillé et ensanglanté , il nécessitait des soins. Du coup, Fred lui dit d’appeler une ambulance ,le hasard faisant bien les choses, un collègue de boulot regarda notre roue et à notre grande surprise ils nous dit que nous avions crevé!!! Quelle chance de s’être arrêter chez un garagiste ! Ils nous réparent la roue et au bout de 3/4 d’heure nous pouvons repartir. Nous ne manquerons pas avt de partir d’aller prendre des nouvelles du blessé : il était imperturbable, courageux et attendait patiemment l’ambulance… Nous voici enfin arrivés à Corella au sanctuaire où l’on peut voir des tarsiers. Le tarsier est le plus petit primate du monde, il est actif essentiellement la nuit et le jour il se repose. Ce petit animal mesure entre 15 et 20 cm avec de gros yeux globuleux plus gros que son cerveau. Il a la capacité de tourner sa tête à 360 ° … Il a une forte ressemblance avec maître Yoda de stars wars d’ailleurs on a lu que les réalisateurs s’en sont inspirés. Ca ne m’étonne pas ! Le tarsier est très craintif, au moindre bruit un peu violent il peut faire une crise cardiaque ! Il ne lui faut aucun stress… Nous sommes tombés sous le charme de ce petit primate qui semble faire un câlin à l’arbre sur lequel il est posé. C’est une espèce endémique de l’île de Bohol et on a lu que d’ici 20 ans il n’y en aurait plus… d’où l’intérêt de les préserver. Nous repartons en scoot pour sillonner la petite route qui longe la rivière bordée d’une jungle extrêmement dense…Tel un décor du livre de la jungle !! On adore ! Au détour d’une petite route, on tombe sur un écriteau indiquant des chutes, mais le chemin semble vraiment défoncé… on s’y engage quand même et sur plus de 3 km Fred va jouer des bras pour ne pas nous envoyer au tapis tellement le chemin est impraticable ! Arrivés sur place, une petite dame adorable postée dans une cabane nous demande 10 pesos chacun pour descendre dans une majestueuse cascade de plus de 30 m. On y’a croisé quasiment aucun touristes et y avons passé 2 heures formidables. On rentre à notre guest house content de notre journée et de notre qui s’achève à Bohol. Demain départ pour L’île de Siquijor.

Mercredi 20 février Ce matin, nous partageons un van avec d’autres personnes de l’hôtel qui se rendent aussi a Siquijor. Bon plan, nous paierons 300 pesos jusqu’au port de Taglibaran. On prend les billets pour le fast ferry avec la compagnie oceanjet et nous voilà partis pour 1h3o de trajet. Des que nous flouons le sol de cette petite île, c’est comme un signe du destin qui va nous faire un clin, en effet on croise Servane une prof d’etoiles2 rue,la compagnie de Sam, elle même pour un mois aux Philippines. Il fallait le faire dans un pays de plus de 100 millions d’habitants !! En tout cas, ca nous fait super plaisir de la voir. On échange un moment sur nos itinéraires respectifs. Nos routes se sont croisées, drôle de hasasard… On saute dans un tricycle, pour rejoindre notre guest house le Lazi Beach❤️, dans la anse surnommée Lazi. Nous sommes un peu à l’écart, loin de tout, notre bungalow les pieds dans l’eau est très bien décoré et nous adorons ce petit coin de paradis très peu fréquenté des touristes. On prend le matos de plongée et nous nous jetons à l’eau pour une longue séquence de snorkeling juste en face de l’hôtel. Certes la mise à l’eau est un peu difficile car les récifs coralliens sont de suite présent et il n’y a pas de sable, mais nous ne le regrettons pas car la faune sous marine et plutôt intéressante.

Jeudi 21 février Nous voilà repartis sur notre moyen de transport favoris , le scooter, soi dit en passant indispensable pour découvrir l’île mystérieuse de siquijor. Dès les premiers kms, nous sommes sous le charme,en traversant de petits village de pêcheurs, tout le monde nous sourit, nous interpelle en nous demandant d’où on vient. Les enfants aux bords des routes jouent avec 3 fois rien, leurs visages resplendissent de bonheur. Nous nous arrêtons au sanctuaire marin de Tubod, réputé pour ses fonds coralliens et ses nombreuses espèces de poissons… on y croisera même un long serpent rayé noir et blanc, Fred a voulu s’en approcher mais il s’est montré un peu menaçant, juste pour nous prévenir de ne pas trop empiéter sur son territoire ! Ouf on a eu chaud, on apprendra un peu plus tard que son venin est comparable à celui fameux mambo noir en Afrique capable de tuer plusieurs hommes avec une seule dose de venin !! On se souviendra bien de cette plongée… plus tard dans l’après-midi on décide de s’enfoncer un peu plus dans l’île à la découverte des chamans guérisseurs une des particularités de l’île de Siquijor. Au hasard d’un chemin, on repère une pancarte en bois vantant les vertus médicinales de racines de plantes. Ni une ni deux on se jette dans la gueule du loup et tombons sur une jeune dame qui nous concocte un breuvage pour soi disant soigner tous les maux de la terre. Invention ou réalité, peut importe la rencontre est enrichissante. N’hesitez pas à prendre cette route qui coupe l’île de part en part traversant une végétation luxuriante et des petits villages d’un autre monde. Le point culminant est à plus de 600 m avec une vue imprenable sur Siquijor. Splendide !

Vendredi 22 février Ce matin,petit dej tranquille à notre guest house, Une fois le ventre bien rempli,on met le cap sur cambughey falls: ces cascades très réputées à siquijor se trouvent un peu après le paisible village de lazy, elles ont été aménagé avec des sauts de tarzan,puis quelques locaux proposent brochette au bbq et boissons en tout genre. Ces petites échoppes ne dénaturent pas du tout le lieu d’une beauté remarquable et surtout très propre. De plus, à chaque atelier de saut de tarzan,il y a 2 philippins jouant le rôle de maître nageur qui veillent à ce que tout ce passe bien. Il faut dire que l’année dernière ils ont eu un accident grave sur une cascade et maintenant ils font très attention. Sam et moi même et même Karine exécutons quelques sauts mais faut avouer que le fiston devient vite la mascotte du sautoir avec ses figures acrobatiques !! En fin de matinée, malheureusement les lieux se transforment en piscine municipale avec des hordes de chinois qui débarquent avec leur tenue recouvrant tout leur corps(peur du soleil) et leur gilet de sauvetage orange fluo attaché et serré (peur de l’eau) ils colonisent vite le lieu du coup on met les voiles directions un spot de snorkeling où l’on va passer un bon moment au milieu des poissons multicolores : le kif. Toutes ces activités nous ont donné faim et on ne peu s’empêcher de revisiter Marco polo pour une pizza et une pasta. On recommande ce lieu pour casser le rythme riz et poulet. Voyage papillaire en Italie garantie!!! On passe le reste de l’après midi à découvrir d’autres lieux de snorkeling et plages secrètes. On finira la journée pas une dernière cascade bien plus tranquille car inconnu des chinois .

Samedi 23 février Journée de transfert. On part de Siquijor avec regrets car on a adore cette petite île. Direction le port pour prendre un ferry pour Dumaguete. De la, on prend l’avion pour manille avec la compagnie Cebu pacific (très bon vol d’une heure avec aucun retard) puis a Manille on doit se rendre au terminal de bus pour prendre un bus de nuit qui nous amènera jusqu’à Banaue. Dernière étape de notre voyage… que ca passe vite !! Nous avons choisi la compagnie Ohayami qui propose 2 départs de nuits (21h ou 22h) les philippins l’appellent « le fridge bus » car la température est glaciale tellement ils mettent l’ac à fond. Nous le savions, et nous nous étions préparés avec doudounes, polaires, etc… C’est parti pour 9 heures de bus avec une arrivée très matinale à Banaue. Dimanche 24 février On est accueilli par James le cousin de Stallone qui sera notre guide pour le treck du lendemain. Il nous fait découvrir la ville et ses magnifiques points de vue avec son tricycle on rencontrera même des iFugaos en costume traditionnel pour une petite photo souvenir. Il nous dépose ensuite à la guest house que nous avons réservé pour la nuit, on se repose un peu puis partons faire un tour de ville. Le soir à l’apéro, nous rencontrons enfin Stallone pour un briefing d’avant treck, il a l’air génial avec ses expressions en français! Les 4 jours qui suivent s’annoncent vraiment bien. Avant de se coucher, on prépare nos sacs de treck au plus léger possible.

Lundi 25 février Ce matin, nous sommes fins prêts à démarrer le treck…nos sacs sont bouclés. Stallone arrive et nous partons en van au départ de la randonnée. On est ravi de vivre ce moment tout les 3 d’autant plus que nous avons le guide pour nous seul ce qui va privilégier notre relation avec ce dernier et certainement donner une valeur ajoutée à ces quatre jours qui vont suivrent…. le programme d’aujourd’hui est  21 kms pour environ 7h de marche pour arriver au petit village de Cambulo où nous passerons la nuit….le temps est beau un peu voilé et c’est plutôt un avantage car il ne fait du coup pas trop chaud (27degrés) température idéale pour marcher….le paysage est vraiment superbe, nous sommes en pleine nature au milieu de la forêt primaire et le sentier est fort agréable.Très vite une relation privilégié s’installe entre Sam et Stallone : celui ci lui confectionne un chapeau en fougères géantes tel un roi des rizières. Sam ne le quitte pas d’une semelle, ils échangent beaucoup en anglais, ça va lui être profitable ! On ne croise pas beaucoup de treckeur et du coup c’est fort agréable… Nous en profitons pour mieux connaître Stallone, il nous raconte d’où il vient (ses racines Ifugaos) et bien que très jeune il dégage une sérénité et même une certaine sagesse. Ses explications sur les origines des rizières sont très complètes et instructives, on apprend des tas de choses. Au fil des kms, le paysage devient vraiment sublime, on a l’impression de revenir un siècle en arrière tellement les contrées et les paysans qui les habitent sont d’une simplicité rudimentaire. Déjà le petit village de Cambulo est en vu, les enfants sortis de l’école nous accueillent avec leurs larges sourires, et nous guident jusqu’à notre homestay pour la nuit. Après un délicieux repas local, Stallone nous invite sur la terrasse, et là SURPRISE : des enfants du village vont chanter et danser pour nous en costumes traditionnels autour d’un feu de bois ; et cerise sur le gâteau, Sam est invité à se joindre à eux pour son plus grand plaisir. Ceux sont des moments comme ça qui nous font vibrer, ces instants simples de bonheur et de partage sont l’essence de nos voyages.

Mardi 26 février Batad

Mercredi 27 février hot spring a Banaue

 

jeudi 28 février Manille

Vendredi 1er mars Manille

Samedi 2 mars Manille                              

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