« S’éloigner de tout rapproche un peu de l’essentiel »
Cette année, cap sur la Colombie…Avec ses sommets andins majestueux, sa superbe côte caribéenne, sa forêt tropicale et ses mystérieux sites archéologiques. C’est l’une des plus belles destinations d’Amérique du Sud qui a semble t-il tourné une page avec son histoire et rompu avec le cycle de la violence. La Colombie a renoué avec la paix et la stabilité et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de découvrir une petite partie de ce splendide pays.
Voici un petit aperçu de l’itinéraire qu’on va faire. Nous allons privilégier les trajets en bus sauf pour le trajet Medellin Cartagène où l’on prendra un vol intérieur
Mercredi 2 février Ce matin nous partons de Nice via Paris et destination finale Bogota. Nous appréhendions un petit peu le vol avec la crise sanitaire et toute les formalités qui suivent mais à notre plus grand bonheur nous ne rencontrons aucunes encombres ! Oufff ! On trouve même que c’est plus efficace et moins d’attente ! Au moins un point positif à cette crise ! Apres 12 heures de vol nous arrivons aux alentours de 21h à Bogota et filons direct à notre hostel : hostel botanico BONNE NUIT Notre auberge de jeunesse se trouve dans un des plus anciens quartiers de Bogota « la candelaria » réputé pour ses maisons colorés et ses tags de rues. On ne se croirait pas dans une capitale : on adore!!! Nous avons choisi de ne passer que 2 nuits à Bogota car il y’a tellement de choses à faire en Colombie… du coup la journée de demain sera riche en découverte
Jeudi 3 février Après une nuit réparatrice, réveil très matinal (jet lag oblige) en effet à 6 h du mat pupilles écarquillées on ne tient plus dans le lit même notre ado ouvre déjà un œil !! Sûrement l’excitation de découvrir la ville. Petit dej copieux sur le roof top de notre auberge avec vue sur Bogota à couper le souffle !! La porte de l’hôtel franchie le dépaysement est total. Les gringos que nous sommes sont plongés dans l’ambiance sud américaine : étals en tout genre, musique à tue tête, les locaux ont la banane, ils on l’air heureux de vivre et ça se ressent. La ville semble en majorité peuplée d’une jeunesse exubérante.
Nous décidons de visiter le musée de l’or, l’un des plus beaux d’Amérique du Sud ! On va être plongé pendant 2 h dans la fièvre de l’or, de la culture maya ainsi que des coutumes chamanes. Super interessant on le recommande! Après la visite du musée, petit bocadillo dans la rue puis nous nous dirigeons vers les hauteurs de la ville où nous emprunterons le funiculaire de Montserrat, petite grimpette a plus de 3200 m d’altitude, et oui nous avons oublié de dire que la capitale se situe sur un plateau a plus de 2700 m d’altitude ce qui en fait une des capitales les plus hautes du monde ! La vue sur Bogota est époustouflante, on peut voir à quelle point Bogota est immense (près de 8 millions d’Habitants). Le retour se fait soit par le funiculaire soit par un joli sentier bordé d’une forêt luxuriante. En bon sportif , nous choisissons la 2ème option . Nous terminons cette journée enrichissante par une promenade dans notre quartier la candelaria, quartier historique de Bogota où le streetart est omniprésent. Demain nous quittons la capitale colombienne pour la zona cafetera et la vallée de cocora direction Salento.
vendredi 4 février Départ en Uber pour le terminal Salitre d’où nous prendrons un bus pour un trajet de 8 h jusqu’à Armenia et de la nous attraperons un minibus pour Salento. Cette journée de transit même si elle paraît longue sera très agréable de part la beauté des paysages andins et l’ambiance plutôt sympa qui y règne dans ce bus fréquenté à la fois par les touristes et les locaux. Ce trajet ne dépasse pas les 300km mais nous allons mettre 10 h pour arriver à destination car notre bus n’est pas de toute jeunesse la route très montagneuse tutoie les 3500 m d’altitude à plusieurs endroits. Très fréquentée par de nombreux camions Impossibles à doubler, la vitesse moyenne ne dépasse pas ainsi les 30 km!! C’est un peu long parfois mais nous gardons le smile ça fait partie du voyage. Arrivée à Armenia nous sautons directement dans une navette pour rejoindre Salento. Ce petit coin de paradis se mérite !!! Nous avons réservé 3 nuits à la posada de abuela de Salento. Après avoir pris possession de notre chambre, nous filons au village manger un morceau. Ce petit bled de 7000 habitants nous paraît bien sympa avec ses maisons colorées, on le découvrira mieux demain matin.
samedi 5 février Au réveil la patronne de la posada nous a préparé un petit dej typique de Salento avec galette de maïs omelette et fromage du village… un vrai régal !!! Le ventre plein nous partons découvrir ce charmant petit bourg aux maisons typiques multicolores. Sa place centrale où est concentrée là plupart des activités touristiques et commerciales donne sur une rue principale ou l’on trouve toutes sortes d’échoppes plus jolies les unes que les autres. On est fan!! Nous tombons sur des escaliers qui mènent à un promontoire qui domine le village. De l’autre côté , la vue donne sur une vallée luxuriante avec un petit sentier qui descend sur un Rio c’est splendide ! En chemin on croisera de superbes oiseaux multicolores et des colibris. Le temps file vite, l’après midi arrive, on se décide pour un coffee tour, départ 13h30 en jeep Willis sur la place. On s’installe dans la jeep, les 6 premiers assis a l’intérieur et les 2 autres debout a l’extérieur du véhicule : Sam se fait une joie de laisser sa place assise. Après 30 mn de piste defoncée, le chauffeur nous dépose à la Finca Luger. On est accueilli par le patron est a notre grande surprise on va faire du café !!! On se revêtit de l’habit traditionnel des cueilleurs et on va expérimenter toutes les étapes du processus de la fabrication du café ! C’est vraiment génial d’autant plus que notre hôte prend vraiment à cœur son rôle de professeur. Ça devait durer 2 h mais entre fabrication, dégustation et discussions enflammées de notre groupe (3 colombiens et 4 français) , on va rester plus de 4 h!! C’est un moment de partage inoubliable !!! Une journée bien remplie s’achève, demain le clou du spectacle : nous allons découvrir la fameuse vallée de Cocora et ses palmiers à cire de plus de 60 mètres.
Dimanche 6 février L’essentiel de la journée va être consacrée à la sublime randonnée dans la vallée de cocora. Dernièrement les studios Disney y on tourné sa dernière grosse production. Cette vallée est réputée pour son espèce endémique de palmiers à cire pouvant atteindre jusqu’à 60 m de haut !! Ce qui en fait les plus hauts du monde. Autre particularité les palmiers sont sensés pousser au soleil et à la chaleur pourtant ici ils sont le plus souvent noyés dans la brume c’est d’ailleurs ce qui rend cette vallée si magique et mystérieuse. Le départ se fait de la plaza centrale où nous nous entassons à 15 dans une jeep Willis datant de la 2ème guerre mondiale, Sam et Fred ont pris place à l’arrière sur le marche pieds en position debout, nous voilà partis pour 30 mn de trajet sur une piste caillouteuse. Arrivée à l’entrée du parc, beaucoup de locaux font partis de la fête c’est vrai nous sommes dimanche et cet endroit est apprécié des colombiens. 2 options s’offrent à nous : une petite randonnée de 2 h dans le bosquet de las palmas, où une boucle de 12 km à travers toutes sortes de végétation. Ni une ni 2 nous voilà partis pour 12 km. La randonnée démarre au cœur de la vallée verdoyante et flanquée de pics effilés partout on voit le fameux palmier, arbre national de la Colombie se dressant au milieu de collines verdoyantes embrumées. C’est un spectacle Magique !!!
Après une montée de plusieurs km le sentier caillouteux s’interrompt pour donner place à un petit chemin de terre boueux fortement glissant qui descend vers un rio. Nous sommes maintenant passés dans la rain Forest. On peut observer de splendides oiseaux multicolores et une flore exceptionnelle. Le chemin serpente à côté de la rivière on peut d’ailleurs apercevoir de petites cascades, on traverse le rio à plusieurs reprises en empruntant de petits ponts de bois suspendus, on a l’impression d’être indiana jones . On retrouve la vallée un peu plus bas et les palmiers géants refont leur apparition. Cette randonnée nous a réjoui autant par les paysages divers et somptueux traversés que par les gens rencontrés tout au long de cette journée. C’est notre dernière soirée dans ce superbe petit village et nous seront comblés car le dimanche tous les locaux des environs vient-elle à la ville et il y règne une atmosphère de fête bercée par des musiques andines. On adore!! Demain départ pour Medellin par le bus de 9 h 15.
Lundi 7 février , 8 , 9 février Ce matin nous quittons la tranquille ville de salento pour un trajet en bus direction Medellin. On nous a vendu le bus directo medellin pour 6 heures de trajet on va rajouter 3 bonnes heures!!! La route principale qui traverse la cordillère des Andes centrale n’est pas vraiment très roulante !! En fait, ils sont en train de la refaire ce qui explique ce retard. C’est pas vraiment gênant car les paysages sont splendides… enfin nous commençons à entrevoir la banlieue de Medellin : cette fascinante ville au passé dramatique va être en effet le théâtre de décennies de guerre et de violences entre narcotrafic et guérillas urbaines. Pendant ces sombres années, des dizaines de milliers de personnes ont péri, et même si les choses ont bien changé aujourd’hui, la population reste marquée au fer par tant d’années de violence. Passé du temps à Medellin, c’est obligatoirement se replonger dans les sanglantes années « Escobar, « ce mégalomane sanguinaire à semer la terreur dans les années 80 et 90 en décidant d’inonder les USA et l’Europe de cette poudre blanche. Des centaines de milliers de gens en ont fait les frais et maintenant, en Colombie, on ne lui fait même plus l’honneur de prononcer son nom !! On le surnomme d’ailleurs « Voldemort ». Le premier jour,le matin nous nous sommes arrêtés visiter le musée de la casa de là mémoria, moments émouvants où sont comptés de nombreux témoignages de gens ayant subi la terreur de « Voldemort » directement ou indirectement. Ce lieu retrace aussi l’histoire de plus de 60 ans de guérillas urbaines, menés par de nombreux groupes armés, les plus connus etant : FARC, ELN, M19. Heureusement, de nos jours, cette violence a cessé et les colombiens, même s’ils restent bcp à faire, voient un peu le bout tunnel. L’après-midi nous enchainons pour un free walking tour ( avec réal City tour) c’est une première pour nous mais nous ne le regretterons pas ! Cette excursion consiste en une visite gratuite de la ville, où sont expliqués les points clés pour comprendre la problématique Colombienne, c’est à dire majoritairement les sombres années de guérillas et minoritairement le narcotrafic. Cette balade orchestrée par Ermann, un guide passionné par sa ville, nous a pris aux tripes… on en a encore la chair de poule… le tour se termine sur une place quasi déserte, où trônent de nombreuses et imposantes statues métalliques de Botero. A proximité de l’une d’entre elles avait été dissimulé une bombe et un triste jour d’avril 95 lors d’une fiesta sur la place le sang a coulé. C’est l’une des nombreuses actions des farcs alliés avec les narcotrafic… cette histoire tragique vécue par ce peuple a cessé. Même si certains en gardent les stigmates, et même si l’histoire semble bien pessimiste, on verra bcp de sourires, de joies et de bonne humeur dans les différents quartiers traversés. Autant de points positifs et optimistes que nous montrent le nouveau Medellin. Après cette visite émouvante et bien sympathique visite on traîne un moment à discuter avec un australien et un italien avec lesquels on partage un Uber pour rentrer au quartier El poblado où on a élu domicile à l’auberge de jeunesse Los Patios. C’est un peu cher (chambre triple avec Sdb 60 euros) mais on le recommande vraiment. En effet cette auberge de jeunesse est très connectée avec un personnel aux petits soins, vaut vraiment le détour pour sa déco industrielle urbaine très réussie et son exceptionnel roof top avec piscine avec vue imprenable sur Medellin. Aujourd’hui on enchaine par la visite de la comuna13. Cette favela est l’une des 16 autres secteurs de ce type.
La comuna 13 était encore au centre de violence et de crimes orchestrés par les différentes forces armées militaires qui semaient le chaos dans ces lieux. De plus les narcos en avaient fait leur fief, c’était devenu une zone de non droit ou police et armée n’osait s’aventurer.en faisant ainsi de cet endroit le 2ème quartier le plus dangereux du monde après Caracas au Venezuela. Après une grosse opération (opération Orion) au cours de laquelle l’armée et la police ont enfin réussi à exfiltrer tous les criminels et à « nettoyer « complètement la zone. Fortement critiqué cette opération a fait couler bcp de sang et des milliers de civils ont payé le prix de la liberté. Aujourd’hui, complètement réhabilité grâce à la volonté de ses habitants et aux efforts de la municipalité, la comuna 13 est devenu the place to be. Haut Lieu de cultures urbaines incontournables, avec collectifs de danse, artistes graffeurs… le tout fait que dans ce quartier on assiste a une explosion de couleurs, les échanges avec la population sont permanents, ont souris aux uns on check les autres, on participe comme un peu ace nouvel élan. Juste un petit rappel, Pour vous dire que l’on peut visiter la commune à 13 par soi-même y’a pas de danger. De notre côté nous avons opté pour la Free walking tour, car la visite est effectuée par un jeune habitant de la commune à 13 Ayant connu les sombres histoires de Médellin, Ce petit puce donne une valeur ajoutée à la visite et la rend très émouvante. Nous avons plus que kiffé ce moment a vous le raconté on en est encore ému. Même si il reste encore bcp de chemin a parcourir ( la pauvreté est encore présente et les problèmes de drogues subsistent) les années de guerre civile sont maintenant derrière depuis que des accords de paix ont été signés en 2017 avec les FARC.ces derniers déposant enfin les armes. Après de chaleureux adios avec Steven notre guide,nous décidons de nous attarder dans la comuna 13 pour mieux s’imprégner. Au détour d’une ruelle étroite on est tombé sur un collectif de Breaker préparant une Chorée, Sam s’est joint à eux pour un excellent moment de Partage en freestyle. Ces quelques heures passées dans la comuna13 ( (tte l’après midi ) resteront a jamais gravé dans notre, on est fan de ce pays et on souhaite de tout cœur que les choses aillent en s’améliorant.
Jeudi 10 février Nous quittons notre auberge de jeunesse los patios direction l’aéroport de Medellin pour un trajet en avion d’1 heure jusqu’à Carthagene des Indes. Pour ce trajet nous avons privilégié l’avion car les 12 h de bus annoncées nous ont quelque peu découragé… On arrivera en début d’après midi a Carthagene des Indes. Surnommée ainsi pour se distinguer de la carthagene espagnole, cette imposante ville coloniale est la reine des Caraïbes. Inscrite au patrimoine de l’Unesco, sa vieille ville est un labyrinthe de rues pavées au charme incontestable où l’on passe facilement des heures à flâner. Nous avons élu domicile à la casa india catalina, ancienne demeure coloniale dont le beau décor rustique fait la part belle au bois. Cette demeure de charme dispose d’un patio avec piscine où l’on peut prendre le pdj. Ce lieu ombragé est super agréable aux vues des températures qu’il y règnent à l’extérieur. Jeudi 10 février Carthagène des Indes appelée ainsi pour la distinguer de la Carthagène espagnole est la ville principale de la côte caraïbe. Nous avons choisi un hôtel dans la vieille ville inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une fois installés, nous nous empressons de la découvrir, avec ses Ruelles pavées et ses places ombragées nous nous y plaisons à y I flâner quelques heures. En début de soirée, Nous décidons de sortir de la vieille ville pour découvrir le muelle, (sorte de Port où l’on peut embarquer pour les îles Rosario) . Au soleil couchant, nous prolongeons notre visite en direction des immenses buildings qui composent la nouvelle ville, on se croirait à Miami !!! Cette agréable balade se conclut par un superbe coucher de soleil. Sur le retour, Nous passons par le quartier très animé de Gétsémani. On s’arrête dîner au restaurant coroncoro pour se délecter d’une copieuse et délicieuse Comida corriente bon marché.
Le lendemain. nous partons en excursion visiter les îles Rosario. On embarque sur une puissante lancha surchargée, locaux et touristes mélangés. Cet archipel composé de 27 îles coralliennes nous promet une superbe visite. Pourtant dès le premier stop nous allons vite déchanter : Les îles sont surpeuplées, le fond de mer regorge de coraux morts, et l’endroit n’est pas très propre. De plus les prix pratiqués sont exorbitants. Quelle déception!!!! Nous profitons quand même d’une après-midi ensoleillée dans une mer à plus de 30°. Vous comprendrez bien sûr qu’on ne recommande pas cette excursion… Le soir venu, nous revoilà partis dans la vieille ville, c’est super animé, entre danseurs folkloriques et vendeurs de rue en tout genre, nous retrouvons vite le sourire. Au détour d’une place, nous allons tomber sur un collectif de Breakdanceur. et voilà Sam embarqué dans un Battle de rue, on passe vraiment un bon moment de partage.
Samedi 12 février Le lendemain après un copieux petit déjeuner, on saute dans un taxi direction le terminal de bus pour aller à Santa Marta environ quatre heures de trajet. Le temps passe si vite dans ce bus, car un nombre incalculable de vendeurs montent à chaque arrêts. Ces camelots font le show pour proposer toutes sortes de produits… on se laisse tenter par un baume au soi-disant vertues miraculeuses, mélange à base de feuilles de marijuana et de feuilles de coca. Nous voilà déjà à Santa Marta. Nous arrivons à notre auberge de jeunesse La guaca Hostel, passage obligé pour les routard avant de démarrer le Trek pour la ciudad Perdida. Nous avons du temps pour découvrir la ville de Santa Marta, deuxième ville coloniale de la côte Caraïbe. Cette cité de 500000 habitants nous a étonné par son centre-ville animé non dénué de charme. Dimanche 13 février Nous laissons nos gros sacs à dos à l’hôtel pour n’emporter que le stricte nécessaire pour les 4 jours de marche. Un minibus de magique tour (agence locale qu’on a choisi pour faire ce Trek réputée pour la qualité de ces prestations) nous amène à l’agence.
Après quelques formalités administratives et un court briefing nous voilà partis pour 4 jours fabuleux pour la cité perdue. Notre groupe est composé de 11 personnes de nationalité hétéroclite : 3 Israéliens, 3 hollandais, 1 colombien, 1 américain et nous les trois français plus notre guide surnommé el mono. Des 4×4 nous acheminent jusqu’au village de Machetey d’où nous démarrerons l’aventure. Quoi de plus mystérieux que la découverte d’une cité oubliée…Enfouie dans la forêt depuis la conquête espagnole, La Ciudad n’a été redécouverte que dans les années 70. Accessible qu’à pieds par l’un des itinéraires de randonnée les plus époustouflants du pays, cette cité appelée Teyuna fut construite par les Indiens Tayronas, au 5eme siècle de notre ère. Effectuer ce Trek est une expérience exceptionnelle et même si c’est assez sportif on peut facilement en venir à bout. On se souviendra longtemps des paysages traversés et de cette impression d’être loin de tout, pas de connexion Internet pendant 4 jours, Bye-bye les réseaux sociaux nous sommes vraiment coupé de tout durant ce Trek. Cette randonnée n’est pas qu’une simple marche c’est aussi la traversée de territoires indigènes sacrés. Ces peuples jadis massacrés par les conquistadors et plus tard par les paramilitaires et les Narcos nous laissent revenir vers eux en partageant leurs coutumes ancestrales. Le Trek est composé de 4 étapes, d’une longueur totale de 60 km. Une bonne condition physique est nécessaire, car il va faire très chaud plus de 35° et un taux d’humidité ambiant 2 plus de 80 %. Cela veut dire que vos affaires vont être mouillées pendant 4 jours rien ne sèche, ceci augmentera considérablement la difficulté de la marche.
Tout au long de la marche nous allons croiser des indigènes de différentes tribus. Certains sont plus Ouverts que d’autres à l’étranger et répondent facilement à notre « holà qué Tal » D’autres très renfermés qui ne prononcent pas un mot. En règle générale les enfants sont souriants, avenants et demandeurs de friandises. Il est fort probable que le développement du tourisme amènera à toutes ces tribus à plus s’ouvrir sur le monde extérieur. Lors de la traversée d’un village Koguis,nous allons à la rencontre des indigènes , au travers d’une activité durant laquelle on va apprendre le tissage et la teinture d’un sac traditionnel koguis ainsi que quelques rituels propres à leur culture. Durant ces 4 jours, on va s’arrêter chaque soir, dans des camps pour y dormir et s’y restaurer. La longue journée de Marche sous une grande chaleur et avec une humidité ambiante très importante à fatiguer les organismes, après avoir fait trempette dans le Rio Pour relaxer les muscles, La Comida servie sur des grandes tables arrive à point nommé. Les Treckkeurs échangent en relatant les moments forts de leur journée dans un joyeux tintamarre cosmopolite. À l’issue du repas mono notre guide nous réunis pour nous expliquer le programme du lendemain, c’est toujours le moment pour lui de nous raconter quelques anecdotes croustillantes sur les indigènes et l’histoire des tayronas. L’arrivée à la cuidad perdida Est un moment fort en émotions après avoir gravi quelques 1200 Marches, on découvre cette cité oublié pendant des siècles pendant des siècles, majestueuse et encore plus belle que l’on imaginait. Le clou du spectacle, La rencontre avec le chaman maître des lieux Symboliquement il remettra à chacun un bracelet en nous souhaitant longue vie longue vie et bonne route !!!!
Ce fut un moment intense et super émouvant…Le retour à Machetey se déroule dans une ambiance bon enfant, Des liens se sont créés entre les treckkeur et les discussions sur nos expériences de voyage vont bon train. Arrivés au village, la fatigue se fait sentir, Les jambes sont lourdes et les visages émaciés, Mais la joie d’être arrivés à bout de ce treck de 60 km l’emporte. On partage un bon repas et une bière bien méritée, puis on s’échange nos Insta et WhatsApp.
Cette expérience de treck a été pour nous un moment extraordinaire, bien au delà de nos espérances. Magic tours, le prestataire de ce treck, emploie des guides locaux et ceci est une valeur ajoutée à l’information transmise aux treckkeur car ils ont vécu l’histoire de par leurs parents et grand parents. Nous quittons Machetey le cœur léger emplit de belles histoires mais les jambes un peu lourdes pour voler vers de nouvelles aventures en direction du parc Tayrona, le versant côtier de la sierra Nevada de Santa Marta, dernier volet de notre road trip.
Jeudi 16 février Ironie du sort, pour accéder à nos cabanes en bambou située sur Playa brava il faut faire 3 heures de marche sous un soleil de plomb dans la jungle. Mais heureusement la balade est fort agréable et nous sommes bien entraînés !! Avec ses superbes plages de sables dorées bordée d’une épaisse forêt tropicale, le parc Tayrona est un lieu magique de la côte caraïbe colombienne. Unique en son genre, ce Park bénéficie en toiles de fond des montagnes de la Sierra Nevada, avec un sommet à plus de 5700 m!!! Loin de Cabo san Juan et de sa plage bondée, nous avons choisi la tranquillité dans un petit ecolodge en bord de mer. L’endroit, bien que soigneusement entretenu reste très sauvage. Il échappe à la foule car on ne peut pas y accoster en bateaux à cause des forts courants marins. En deux mots, cet endroit au bout du monde est un petit havre de paix. Nous allons occuper nos journées avec de longues balades en jungle à observer les animaux : singes capucins, singes hurleurs, singes mandarins, nombreux reptiles, araignées et batraciens en tout genre, oiseaux multicolores plus beaux les uns que les autres et même quelques mammifères comme le fourmillier.